TRAVAUX D’ENTRETIEN SUR L’OUVRAGE AEROTRAIN

La commune de Cercottes a été informée par les services de l’État, ONF et DDT du Loiret, de la réalisation prochaine de travaux d’entretien et de sécurisation des ouvrages constituant l’Aérotrain.

Le maire de la commune, inquiet d’un lien entre ces travaux et le projet de remise en service du rail pour une navette à grande vitesse, a reçu les représentants de la DDT du Loiret qui ont précisé la nature et l’objectif de ces travaux.

Dans un 1er temps, l’ONF va intervenir à partir du 15 février 2021 pour procéder à l’élagage, l’abattage des arbres et arbustes et l’arasement des souches sur une largeur de 10 mètres de part et d’autre de l’ouvrage.

Ensuite et à partir du mois d’avril 2021, la DDT pilotera des travaux de réparation et mise en sécurité des plateformes de Saran, Chevilly et Ruan.

Ces travaux font suite à une étude réalisée en 2016 à la demande de la ministre en charge de l’Environnement sur la question du devenir des ouvrages constituant l’Aérotrain. Fallait-il le démolir (pour un coût de 15 millions d’euros) ou le mettre en valeur en mémoire d’une aventure industrielle ?

En juin 2015, la Commission Régionale du Patrimoine et des Sites de la Région Centre-Val de Loire a émis un avis favorable à la labellisation « Patrimoine du XXème siècle » des ouvrages constituant l’Aérotrain. Ce n’est pas la qualité architecturale des infrastructures qui a été prise en considération, mais le projet dans son intégralité en tant que témoin du développement de projets innovants.

Un rapport a été rendu en mars 2017 suite à une étude conduite en 2016 et 2017 par le Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGDD).

Au vu de ces éléments, l’État a décidé de l’intérêt de conserver ces ouvrages et de la nécessité de réaliser des travaux de sécurisation pour lesquels il a affecté des moyens budgétaires (à hauteur de 1,2 millions d’euros).

Les travaux qui vont être mis en œuvre à partir du 15 février prochain ont pour objectif d’éviter que les plateformes n’arrivent à un état de dégradation qui menacerait ruine et présenterait un danger.

Le retrait de la végétation de part et d’autre du rail dans ses traversées de parties boisées permettra une surveillance de son état général.

Aucune intervention ne sera effectuée sur le rail qui permettrait sa remise en service.

L’État, par ces travaux, n’exécute pas une remise en état du rail pour une utilisation par une navette rapide, L’étude réalisée par le CGDD démontre d’ailleurs que le vieillissement des ouvrages ne permettrait pas sa remise en service pour un train rapide.

Facebook